La reconnaissance envers les soignants en maison de retraite Alzheimer
Le gir moyen pondéré (GMP) des résidents en maison de retraite Alzheimer tourne en moyenne aux alentours de 750. Cet indice témoigne d’un degré de dépendance assez élevé. La carrière en maison de retraite Alzheimer est par conséquent très difficile à mener sur le long terme. Pour aider les équipes dans leur mission, il est indispensable que leurs membres soient motivés.
Au delà du salaire, il est très important qu’ils perçoivent une reconnaissance et une gratitude, de la part de l’équipe dirigeante de la maison de retraite, par des paroles agréables, une confiance mutuelle, et aussi la mise à disposition des services d’un psychologue, auprès duquel ils pourront exprimer leurs questions, angoisses, et pourquoi pas les problèmes qui pourraient survenir lors du travail en équipe.
Mais plus encore, la reconnaissance des familles de patients en maison de retraite Alzheimer est le réel moteur qui permet aux soignants de poursuivre leur mission délicate. Un mot gentil, un sourire, un remerciement sont les petites attentions qui vont droit au coeur de ces employés, sans lesquels la prise en charge des résidents serait impossible.
Par ailleurs, les autorités sanitaires, conscientes de la lourde tâche qui incombe aux soignants oeuvrant en maison de retraite Alzheimer, ont pris des dispositions pour étoffer les équipes
La maison de retraite Alzheimer étoffe ses équipes.
C’était une mesure très attendue par les structures de type maison de retraite Alzheimer que la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a décidé en juillet dernier. Un accord signé avec l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH), permettra la formation professionnelle de plus de 600 assistants de soin en gérontologie. La création de ce métier a pour but d’améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées atteintes d’Alzheimer ou de troubles apparentées.
Le nombre de pensionnaires intégrant la maison de retraite Alzheimer étant en constante augmentation, ce nouveau métier apparait comme une nécessité.
L’arrêté officiel décrivant la création d’assistant en gérontologie (et paru au Journal Officiel du 16 Juillet 2010) souligne que cette formation est pour l’heure destinée aux professionnels du monde gériatrique, tel que les aides-soignants, et les aides médico-psychologiques « en situation d’exercice effectif auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées ». Ces employés travaillent généralement dans le milieu du Ssiad ou service de soins infirmiers à domicile), d’unité de soins longue durée en milieu hospitalier (USLD), mais surtout en maison de retraite Alzheimer.
Le programme de formation s’étend sur 140 heures obligatoires, divisées sur une durée d’un an. Enfin, l’arrêté souligne que ce programme doit « être suivi en totalité, sans possibilité d’allègements, y compris pour les professionnels disposant déjà d’une partie des compétences visées ».
Pour parvenir à cet objectif ambitieux, la CNSA attribuera 10,8 millions d’euros à l’ANFH, sur une période de trois ans. Un premier budget de d’1,39 million a déjà été versé.
Cette initiative gouvernementale permettra d’ici 2012 la création de 5000 postes d’assistants en gérontologie.
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