L’offre de places réservées aux malades d’Alzheimer en résidence
Le nombre de places d’hébergement spécifique réservés aux malades d’Alzheimer est en augmentation constante, mais elle reste insuffisante face à l’augmentation du nombre de malades d’Alzheimer, avec 225 000 cas détectés chaque année en France.
D’après une enquête menée il y a deux ans par la Fondation Médéric, environ 4000 places Alzheimer supplémentaires ont été créées entre 2006 et 2008. Le nombre total de lits, en unités Alzheimer au sein d’Ehpad classiques ou bien au sein d’établissements uniquement destinés à Alzheimer, atteignait 34 300 en décembre 2008.
Un nombre trop faible, qui pousse beaucoup de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées à trouver un accueil dans des établissements non spécialisés pour leur pathologie.
Le fonctionnement des Pôles d’Activités et de Soins Adaptés
La création de ces nouveaux pôles de soins a pour but de favoriser l’accueil des malades d’Alzheimer au sein des établissements accueillant une population de résidents avec tout type de pathologies. Il s’agit de développer un lieu d’activité de jour qui propose des activités sociales et thérapeutiques adaptées aux résidents atteints de maladie d’Alzheimer ou apparentée.
Ainsi, les PASA sont destinés aux personnes dont la désorientation n’entraînent que des troubles du comportement légers, mais suffisamment gênants pour que la sécurité et la qualité de vie des autres résidents soient altérées. Au sein du PASA, ces malades d’Alzheimer jouissent d’un environnement rassurant et aménagé qui leur permettra d’aller et venir comme ils le souhaitent.
Le fonctionnement des Unités d’Hébergement Renforcées
Bâtis sur le même principe que les PASA, les Unités d’Hébergement Renforcées (UHR) sont destinés à assurer aux malades d’Alzheimer un hébergement de jour comme de nuit. A la différence des PASA, l’accueil en UHR s’adresse plus particulièrement à la prise en charge des malades d’Alzheimer ou de pathologies assimilées souffrant de troubles comportement notables, comme l’agressivité par exemple.
Tout comme les PASA, les UHR devront être aménagées pour pouvoir prendre en charge les spécificités d’Alzheimer. Un cahier des charges très précis a été établi en 2009 par la Direction Générale de l’Action Sociale (DGAS), et en collaboration avec l’Agence Nationale de l’Evaluation Sociale et Médico-sociale (ANESM).
Il suit également les nombreuses recommandations de la Haute Autorité de la Santé (HAS). Hormis l’emphase mise sur le projet de vie et la qualification du personnel soignant et accompagnant, le cahier des charges des PASA et UHR insiste sur le besoin d’y fournir une aménagement adapté à la prise en charge des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.
C’est dans cet objectif qu’un « prix d’architecture Alzheimer » a été créé en 2008 par la FHF et la CNSA pour récompenser les maisons de retraite les plus méritantes en la matière.
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