Une étude de grande envergure en lien Alzheimer/Cholestérol
Afin de parvenir à ces résultats et mettre en relief le lien entre Alzheimer et le cholestérol, les scientifiques ont suivi un protocole très précis. Ils ont mesuré les taux de cholestérol de près de 10 000 patients pendant plus de 9 ans, entre 1964 et 1973, alors qu’ils étaient âgés de 40 à 45 ans. Puis, l’évolution de leur état de santé a été suivie à l’aide de divers examens pendant 40 ans.
La maladie d’Alzheimer ou des troubles apparentés ont été diagnostiqués chez 598 de ces patients, soit un taux de 6% de ces individus dans un intervalle d’âge compris entre 61 et 88 ans. Il est nécessaire de rappeler que la démence vasculaire, qui est la forme de troubles cognitifs la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie survient suite à un problème d’acheminement du sang vers le cerveau.
Consommer du vin pour lutter contre Alzheimer
Une étude semblable menée en Californie à Los Angeles, a permis de montrer les effets positifs des substances appelées »polyphénols » contenues dans le raisin sur le développement du cholestérol mais aussi de la maladie d’Alzheimer.
Le Professeur David Teplow souligne que les polyphénols du raisin pourraient réduire de légèrement les conséquences de la maladie d’Alzheimer.
Ainsi, ils éviteraient que le mauvais cholestérol bouche les artères et par là-même entrave la bonne oxygénation du cerveau. D’après l’auteur de cette étude scientifique, le but de ces recherches est en premier lieu de comprendre de quelle manière les Français se protègent de la maladie d’Alzheimer, alors que leur cuisine est très riche en mauvais cholestérol, et en graisses saturées.
Une consommation de vin rouge modérée est peut-être la clé du mystère….
Le lien de corrélation entre le bon cholestérol et la maladie d’Alzheimer
Une précédente étude menée par les scientifiques de l’INSERM a montré un lien de corrélation très clair entre des taux faibles en HDL, ou bon cholestérol, et l’apparition d’un déficit cognitif comme la maladie d’Alzheimer, sur cinq ans. Les individus présentant un faible taux de HDLc dans le sang, c’est-à-dire inférieur à 40 mg/dl, avaient 26 % de risque de développer un déficit cognitif supplémentaire par rapport aux individus ayant un taux de HDLc plus élevé que 59 mg/dl dans le sang.
En outre, après 5 ans, le lien de corrélation entre les deux paramètres était encore plus étroit, les individus ayant un faible taux de HDLc avaient 53 % de risque supplémentaire de développer un trouble cognitif tel qu’Alzheimer.
Les scientifiques pensent qu’une diminution du taux de HDLc entre les deux périodes de l’étude est certainement liée à un déclin cognitif important.
Ainsi, les participants chez qui ce taux avait baissé en 5 ans avaient 61% de risque de plus de développer une maladie telle qu’Alzheimer comparativement aux personnes ayant conservé des taux de HDLc supérieurs à 60 mg/ dl au cours des 5 années.
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